Michel Bernard a publié une mise au point ferme (narquoise aussi) dans le Figaro d’aujourd’hui à propos du Syndrome de l’Orangerie que vient de faire paraître, cette rentrée, Grégoire Bouillier chez Flammarion. Ce roman se présente comme une « enquête » sur le mystérieux pourquoi de l’angoisse qui aurait brutalement saisi l’auteur à la vue des Nymphéas de Claude Monet, l’œuvre monumentale offerte à la France au lendemain de l’armistice de 1918. Les Nymphéas de Monet cacheraient-ils un sombre secret ? Monet y aurait-il enterré quelque chose ou même quelqu'un ? nous dit la quatrième de couverture. Hum. Cela fait surtout diablement penser à Deux remords de Claude Monet de Michel Bernard sorti à la Table Ronde en 2016. De fait, on s’aperçoit vite, des similitudes aux emprunts grossiers, aux recopiages irréfléchis, que Bouillier n’est qu’un voleur de poules. Sauf qu’on le laisse filer. Son livre n’a-t-il pas été dans la sélection du prix littéraire du Monde ? Chers confrères… Je n’arrive toujours pas à écrire mon papier sur Alors c’est bien de Clémentine Mélois. Cela en devient une histoire folle, obsessionnelle plutôt. J’attends que Jean le programme. Lui, de son côté, ne le programme pas parce que je ne l’ai pas écrit. Ça peut durer. Sauf qu’il est plus que temps. Et que ce récit sur son père, sur sa disparition, est magnifique de franchise douloureuse, grand ouvert aux embellies. Allez, je l’écris demain. Demain.