J’ai pris pas mal de notes sur Dors ton sommeil de brute, le dernier roman de Carole Martinez. Finalement Jean me commande un papier pour le prochain numéro du Monde des Livres. C’est une fable curieuse, inquiétante, sur les pouvoirs étranges et terribles de l’enfance. Sur « le rêve et la vie ». Comment ne pas penser à Nerval et à son Aurélia ? Je l’écrirai demain. Je suis parti balader la chienne en fin d’après-midi. Les prés sur la falaise étaient blancs d’ombellifères. Premières mûres dans les ronciers. J’avais heureusement emporté un sac. Ramassé un bon kilo. Je les ai mises à macérer dans le sucre et le citron. Tout à l’heure, je ferai des confitures.