Samedi 15 octobre 2016. 23h50.
Par Xavier Houssin le lundi 24 octobre 2016, 11:06 - Lien permanent
Nous avions invité Sophie Van der Linden aux Rencontres littéraires pour son dernier roman De terre et de mer. Un texte poétique et enveloppant sur des retrouvailles sans lendemain. Une jeune femme a fui sans raisons avouées l’homme qu’elle aime. Celui-ci va la rejoindre une journée sur l’île de Batz où elle s’est réfugiée. Cela se déroule à la veille de la Grande Guerre et la fin (absurde) de leur amour est aussi la fin (tout autant absurde) d’un monde. J’ai préparé mes questions, noté quelques passages à lire et je suis allé la chercher à la gare de Granville. Pascale, son éditrice, l’accompagnait. Elle avait profité de l’occasion pour venir nous voir. Après déjeuner, comme la pluie menaçait, j’ai renoncé à leur faire faire un tour à pied sur la falaise et je les ai emmenées jusqu’à Saint-Léonard, voir le Mont et l’herbu. Par miracle, nous avons profité là-bas d’un vrai rayon de soleil. Et surtout, il n’y avait personne à l’horizon à part quelques moutons. C’est vraiment l’endroit que je préfère dans la Baie. La rencontre s’est bien déroulée, même si Sophie Van der Linden a eu tendance à rester sur la réserve. Comme elle a écrit aussi plusieurs livres sur la littérature jeunesse (dont elle est devenue une spécialiste), j’aurais bien aimé l’embarquer aux frontières de l’enfance, vers les souvenirs, les premières lectures, la vocation… Elle n’en avait visiblement pas envie. Nous avons dîné très agréablement tous les quatre. Entrecôtes et gratin dauphinois. Je les ai raccompagnées à leur hôtel à Jullouville (l’auberge de Carolles est fermée). Avec Amélie, nous avons prolongé un peu la soirée en finissant la bouteille de régnier. Petit bilan des Rencontres commencées en août 2014 avec Edouard Launet. Nous avons reçu Nathalie Kupperman, Marie-Hélène Lafon, Pascale Gautier, Ian Levison, Carole Martinez, Gilles Leroy, Nathacha Appanah, Jean-François Kervéan, Judith Perrignon, Isabelle Spaak. J’en oublie. Ce n’est pas mal, non ? – J’avoue, j’avoue…