Temps gris. La terrasse était jonchée de feuilles mortes et de figues pourries bourdonnantes de guêpes. Je l’ai nettoyée au Kärscher. Gabrielle s’est réveillée tard. Mme Bassard est venue prendre des nouvelles de Georgette. Ah, il ne faudrait pas vieillir… Quel âge a-t-elle, elle, maintenant ? Quatre-vingt-sept ? Quatre-vingt-huit ? L’autre jour, je l’ai croisée à Jullouville. Elle était descendue à la pharmacie en vélo. J’aurais pu vous emmener ! – Pensez-vous, ça va tout seul. Ca ne fait pas si longtemps qu’elle met pied à terre dans la côte de la falaise. Au village tout le monde s’inquiète pour Georgette. Le soir, à l’hôpital, je lui ai raconté que je me fais aborder par des gens que je ne connais que de vue. Comment va votre tante ? Elle sourit. Est-ce que tu manges un peu ? - J’aimerais bien qu’Amélie me fasse ses crèmes aux œufs. Je suis allé chercher Jérôme au train de 20h30. Gabrielle dormait quand il est arrivé à la maison.