Vendredi 5 août 2011. 21h50.
Par Xavier Houssin le samedi 6 août 2011, 17:29 - Lien permanent
Nous sommes partis sous la pluie battante. Chargé le coffre du taxi de valises et de sacs. Nous emportons des livres, des papiers, une foule de choses à faire avant la fin de l’été. Dieu sait que j’ai du travail. Vais-je parvenir à secouer mes lenteurs… Granville était sous le ciel gris. Nous avons déjeuné (mal, mais ça c’était couru) au Grand aigle, un restaurant de chaîne qui est au buffet asiatique ce que Buffalo Gril est au barbecue et qui vient d’ouvrir à la sortie de la ville. Quelques courses rapides. Nous sommes passés voir Georgette en arrivant à Carolles. Elle est à nouveau faible. Elle a du mal à respirer. Depuis la printemps, sa santé suit la météo. Dépressions et éclaircies. J’attends le médecin tout à l’heure. Ouvert la maison. J’ai fait le tour du jardin. M. Mitaillé a taillé les haies, nettoyé les plates-bandes. Tout a reverdi. La terre est gorgée d’eau. Les pas s’y enfoncent presque. Et les rosiers ont du mal à remonter. Pas une fleur aux Etoile de Hollande, aux Cécile Brunner. Quelques unes, rares, sur le Munstead wood et le Generous gardener. Les étourneaux ont envahi les branches du figuier. Il attaquent allègrement les fruits à peine mûrs. On les sent vraiment chez eux. Pour qu’ils se dérangent, il faut vraiment être au pied de l’arbre. Ils s’en arrachent en pisotant dans un grand fracas d’ailes. Nouvelle visite à Georgette. Bah, j’ai comme d’habitude. Aller-retour à la pharmacie de Jullouville pour ses médicaments. En rentrant, nous avons été dire bonjour à Jean-Pascal, route de la Mazurie. Tout est gentiment bouleversé chez lui en ce moment. Il héberge depuis quelques jours un guitariste bolivien, venu pour les « Moments musicaux » et sa fille de quatre ans (Cassiopeia ?). La maison vit à l’heure latino-américaine, ce qui n’a pas l’air de dérouter beaucoup sa maman, Simone, toujours de bonne composition. Agathe est partie loger chez les parents ou les grands-parents d’une amie, un peu plus loin. Martine le rejoint ce soir. Dîner avec les œufs de Marie-Thérèse. Nous étions fatigués. Pas vu la mer.