Vendredi 27 mai 2011. 19h25.
Par Xavier Houssin le lundi 13 juin 2011, 18:25 - Lien permanent
La maison s’est pris comme une odeur d’abandon. Quelque chose de confit, de sucré. De fond d’armoires, de propre renfermé. Amélie a ouvert grand les fenêtres. La tiédeur sèche du jardin est entrée. L’herbe y est jaune, les rosiers souffrent, les plantes des grands pots ont l’air grillées. J'ai beau avoir la permission de marcher, je hurle dès que je pose le pied par terre. Ce soir encore, je ne peux rien faire. Tu sais, je crois qu’il faudrait arroser.