Dimanche 15 mai 2011. 20h00.
Par Xavier Houssin le samedi 28 mai 2011, 11:49 - Lien permanent
Avec les courses, rue Daguerre, Amélie a rapporté Marianne. Joseph Macé-Scaron y consacre une page entière à La fausse porte. J’ai été traversé d’une gêne délicieuse en lisant son papier. J’ai de la chance de tant de compréhension, de tant de proximité... Nous recevions à déjeuner à la maison Laurence et ses deux filles, Gaïa et Josepha. Nous aurions dû être tous ensemble à Carolles ce week-end. Parties de pêche et promenades. Les interminables suites de ma fracture ont repoussé à loin ces projets. J’étais un peu inquiet aussi, aujourd’hui, qu’elles ne soient pas à l’aise. Je garde de ces souvenirs où on vous emmène, enfant, chez l’un, chez l’autre. Où il faut faire bonne figure tant on vous a gentiment sermoné. J’avais envoyé des lettres à ces deux petites, mais nous ne nous étions vus qu’une seule fois. Inquiet ? En quelques instants, tout a été emporté. L’après-midi m’a paru courte. A elles aussi, je crois.