Vendredi 1er avril 2011. 21h50.
Par Xavier Houssin le dimanche 3 avril 2011, 21:13 - Lien permanent
J’ai préparé mes questions à Ohran Pamuk. Il n’a pas la réputation d’être quelqu’un de particulièrement sympathique. Peu importe. Il m’est arrivé de rencontrer, en débat ou en interview, quelques auteurs (connus…) qui avaient face à leur intelocuteur des attitudes à la Raminagrobis. Les griffes affleurantes. A l’époque, je m’en inquiétais. J’en ai même eu, une fois, des sueurs froides. Aujourd’hui, ça m’est vraiment égal. Tu veux jouer ? Jouons… Et je me sens capable de prendre mes cliques et mes claques si jamais l’autre devient déplaisant. Rien à perdre ou si peu. Amélie avait commandé un taxi pour le rendez-vous. Elle m’accompagnait. Merci tant. Comme le chauffeur prenait le boulevard Raspail, j’ai vu les arbres. Les tilleuls du début. Ils débourraient leurs feuilles, en petits chiffons vert tendre. Vivement que je remarche. Je suis en train de rater le début du printemps. J’ai grimpé comme j’ai pu les quelques marches chez Gallimard. Vu Pascale, Anne-Lucie. L’entretien s’est bien passé. Jean Mattern faisait la traduction. Nous avons attendu dans le hall le taxi du retour. Embrassé Béatrice. J’ai vérifié mes bandes. Ca marche. J’ai appelé Florence. J’écrirai le papier en début de semaine prochaine. Pas ce soir, en tout cas. Fatigué. Fatigué.