Mardi 17 novembre 2009. 22h15.
Par Xavier Houssin le samedi 21 novembre 2009, 01:05 - Lien permanent
J’ai passé deux bonnes heures au Lycée Fénelon avec une trentaine d’élèves de seconde. Ce n’est pas simple d’expliquer pourquoi et comment on écrit des livres. Je suis remonté loin dans mon enfance. A tant ressasser mon histoire, je ne sais plus jusqu’à quel point elle est vraie. Enfin, j'hésite… J’ai évoqué ce souvenir que j’ai en commun avec François Taillandier. Question de génération. Tous les deux nous lisions des Bob Morane avec passion. Sur la quatrième de couverture de presque tous les titres, il y avait une photo d’Henri Verne, col ouvert et cigarette, face à sa machine à écrire. Chacun nous avons eu envie de faire ça. De devenir ça… J'ai pris un verre en sortant avec Serge au café de la Pepinière. Zulma est tout à côté. Déjeuner avec Karine dans un italien du marché Saint-Germain. Je suis rentré à l’appartement corriger les travaux des étudiants que je retrouve demain. Passé chercher Amélie place Paul-Painlevé. Nous allions dans le XIXe à la librairie Texture où Mercedes signait son dernier livre, Rien de bien grave, aux éditions du Chemin de fer. Nous sommes restés un moment avec elle et Esteban. Bavardé avec la libraire. J’ai fait la connaissance de Christian Tortel de RFO et de Jean-Benoit Patricot, auteur Buchet qui avait publié en 2008, Le roi c’est moi, un très joli roman du sortir de l'enfance. Nous ne nous étions jamais rencontrés. Comme quoi…