Terminé le papier dans la matinée. J’ai appelé Jean-Yves pour vérifier quelques bricoles. Pour me sentir un peu conforté aussi. En écrivant, j’étais sans cesse inquiet de ne pas sonner juste. Il est à Paris, de retour d’un salon du livre à Béziers qui semble s’être assez moyennement passé. Il râle. Je sens bien qu’il a envie de rentrer chez lui. Chez lui, maintenant, c’est Berlin. Venez si vous voulez. J’aimerais bien je crois. Au printemps ? Nous avons passé l’après-midi aux Fontenelles. Désherber, râtisser. Nous avons encore ramassé un plein panier de tomates cerises. Il en reste. Nous en trouverons à nouveau à notre retour. Dix jours. Nous pourrons récolter les premières chicorées. Planter l’ail. Nous sommes passés dire au revoir à Georgette. Je la sens épuisée. Elle nous a accompagnés jusqu’à son seuil. Bredouillé un au-revoir. Essayé sans y parvenir de casser une tige fanée de géranium à un des pots de son jardin miniature. A bientôt. Je suis revenu sur mes pas pour l’embrasser.