Samedi 11 octobre. 23h15
Par Xavier Houssin le lundi 13 octobre 2008, 13:16 - Lien permanent
Amélie avait rendez-vous avec un de ses auteurs dans la matinée. Frédérique Clémençon habite Poitiers et publie son prochain roman à L'Olivier en janvier. Elle nous a guidé dans la vieille ville jusqu'à l'église Notre-Dame-la-Grande. Nous avons flâné un peu au marché et déjeuné dans une brasserie du centre. Nous étions attendus en début d'après-midi pour partir à La Rochelle, deuxième et dernière étape du périple Robert Marteau. Nous nous sommes tassés dans la voiture conduite par une jeune femme du Centre du livre et de la lecture. A l'arrière, Amélie entre Patrick Beaune et moi. A l'avant, le conteur, Ulysse Dubois, qui nous a commenté chaque kilomètre du trajet. J'étais content de retrouver La Rochelle où nous nous étions arrêtés la dernière fois en rentrant du mariage de Catou et Jocelyn. La rencontre avait lieu à la librairie Les Saisons. Une toute petite boutique foisonnante de livres. Près de trente personnes s'y serraient pour écouter le débat. Cette fois, j'ai commencé par questionner Patrick Beaune sur Champ Vallon et son catalogue. A le croire, tout s'est fait par hasard, comme ça... Beaune est quelqu'un d'une étonnante humilité quand on regarde le travail d'édition qu'il a accompli et les auteurs qu'il a publiés. Mais là encore, les gens étaient venus d'abord « écouter » Robert Marteau. Vraiment pas de quoi bouder son plaisir. A la fin d'un passage, j'ai même demandé à ce qu'on relise une phrase : ... et toute la cavalerie, femmes comprises, en amazone, avec leur jabot de dentelle, s'est envolée derrière les arbres et comme un feu qui prend et que le vent enflamme c'est tout le bois qui flambe dans les vociférations des chiens maintenant emportés par l'odeur.
On ramenait Ulysse Dubois chez lui dans les Deux-Sèvres... Stéphane Emond, le libraire, nous a emmené dîner dans un restaurant près du port. Je ne me souvenais plus l'avoir rencontré, il y a presque un an de date à date, au salon du livre de Lusignan. Il y signait son premier texte, Pastorales de guerre, au Temps qu'il fait. Mais nous allons nous revoir, en tout cas je l'espère. Ses beaux-parents sont de Granville et il s'y rend en famille, régulièrement.