J’ai mis un peu d’ordre. Donné un coup de balai. Changé l’eau des marguerites. Tiré les volets et fermé la porte à clef. Je reviens lundi après-midi avec Marie. Amélie était à l’arrivée du train. Nous avons dîné rue du Théâtre. Du courrier et des piles de livres de rentrée m’attendaient à l’appartement. Je n’ai même pas eu le courage d’y jeter un coup d’œil. Nous étions aussi fatigués l’un que l’autre. Nous nous sommes vite couchés et endormis presque aussi vite, sans presque nous en apercevoir, en continuant de nous raconter notre journée.