J'ai trouvé qu'il y avait trop de monde rue de Chateaudun. Les éditeurs, les attachés de presse, les auteurs, les journalistes. Je me sentais comme il y a des années. Un peu sot, étranger. Provincial, pour le dire vraiment. C'est que je crois que je suis encore quelque part à Carolles. Je repars vendredi. D'une certaine manière, je suis content de ne pas avoir le temps de renouer mes fils d'habitude. Amélie était très belle au milieu de tous ces gens. Nous avons filé au dîner du « Club » de Nadine, chez Jean-Claude et Nicky Fasquelle. Une petite maison au fond d'une impasse. La table était dressée au jardin. Ca m'a rassuré, ce lieu entre parenthèses. Il y avait Christine, Nathalie... Etre en bonne compagnie. Pas moyen de dire autrement. Nous sommes rentrés à pied par la rue Péclet. Un peu fatigués. Contents. Trois jours qu'on ne s'était pas vus.