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mardi 24 septembre 2024

Mercredi 18 septembre 2024. 23h20.

J’avais rendez-vous chez l’ophtalmo. Une nouvelle dame. La précédente avait fermé son cabinet. Elle m’a fait subir tout un tas d’examens. Des croix à gauche, des croix à droite, des aérostats orange sur fond bleu. Tonomètre et rétinographe. Résultat : c’est limite, mais ça va quand même. Je devais retrouver Marie pour prendre un verre en fin d’après-midi à la sortie de sa galerie. J’avais le temps, il faisait beau. J’y suis allé à pied. Hormis la place de la Concorde défigurée par les aménagements des jeux olympiques, entièrement grillagée, intraversable, la balade était belle. Cela faisait une éternité que je n’étais pas passé par les jardins des Champs-Élysées. Trouvé Marie plutôt en forme. Je devrais lui proposer plus souvent qu’on se voie lorsque je viens à Paris. Marché jusqu’à Saint-Lazare où je rejoignais Amélie chez Mollard. Nous y étions conviés pour mon anniversaire par Cécile et Patrick. Toujours attentionnés, délicats. La brasserie art nouveau, décor de mosaïques, d’émaux, est vraiment un lieu exceptionnel. Je n’y avais pas remis les pieds depuis son centenaire en 1995. Une réception d’anniversaire avec un buffet hors pair, pantagruélique. Marie que j’avais emmenée avec moi (elle avait dix ans) s’en souvient encore avec émotion. Je devais l’invitation à Marianne Niermans avec qui je travaillais à Point de Vue. Elle est la petite-fille d’Edouard Niermans qui en fut l’architecte (comme celui, entre autres, du Negresco à Nice ou du Moulin Rouge). J’ai complètement perdu Marianne de vue. Je me suis dit que c’était l’occasion de lui faire un petit signe. À la fin du dîner, j’ai demandé au maître d’hôtel si je pouvais avoir une carte ou une feuille de papier à en-tête. Ah, mais ça ne se fait plus, Monsieur…

mercredi 18 septembre 2024

Mardi 17 septembre 2024. 20h25.

Déjeuner avec Pascale chez Perraudin. Cela fait plusieurs fois qu’on se retrouve dans ce restaurant du haut de la rue Saint-Jacques. Un endroit rassurant. Nappes en papier à carreaux rouges et blancs, terrine campagne et foie de veau purée. Je l’ai un peu abrutie avec mes états d’âme, mes empêchements divers, Surtout ce livre que je ne cesse de repousser à écrire. Parlé de Buchet et de sa rentrée. Antoine Choplin et Joël Egloff. Du texte à venir d’Hélène Veyssier au printemps. De celui de Violaine Bérot. Je l’ai raccompagnée jusqu’à la rue des Canettes. J’avais rendez-vous avec Nathacha au Sauvignon. Je l’ai attendue en faisant un peu de courrier. Elle m’a offert une écharpe en cachemire toute douce. C’est vrai que c’est bientôt mon anniversaire.

Lundi 16 septembre 2024. 22h20.

Nous étions invités à la remise du prix Patrimoines. Cela avait lieu à l’Hôtel des Invalides. Accueil par la fanfare de la garde républicaine dans la cour d’honneur puis réception sous les lustres du grand salon et le portrait de Louis XIV. Ça avait franchement de l’allure. Embrassé Floryse qui avait organisé l’événement. On s’aime bien. Nous ne nous étions pas vus depuis des années. C’est elle qui m’avait fait entrer au jury du prix Pagnol. J’en ai démissionné en 2018 après qu’il avait été attribué à un livre pour moi sans rapport avec le thème du souvenir d’enfance, premier critère de sélection. Je ne suis plus dans aucun jury d’ailleurs aujourd’hui. La soirée a permis d’autres retrouvailles. Manière de s’apercevoir que les années passent vraiment. Vous vous connaissez depuis quand ? demandait je ne sais plus qui à Brigitte et à moi. Oh, du temps où elle travaillait pour les PUF. – Hum… C’était il y a quarante ans. Au fait, le prix est allé à Maylis de Kerangal pour Jour de ressac.

Lundi 16 septembre 2024. 9h00.

J’entame une semaine de rendez-vous médicaux. Je commence par le laboratoire d’analyses.

Dimanche 15 septembre 2024. 23h20.

J’ai envoyé ma note de lecture au CNL. Encore une fois c’était sur le fil. L’ouvrage est très documenté, très complet. D’une certaine manière, il fallait oser se lancer dans une biographie de Gracq. Lui qui n’aimait vraiment pas parler de lui. Je me souviens d’une conversation avec Alain Jaubert qui fut son élève au lycée Claude-Bernard à la fin des années 1950. Pour lui, Gracq était d’abord M. Poirier, professeur d’histoire-géographie qui ne mélangeait pas la littérature et l’enseignement. Cela fait un moment que je n’ai pas croisé Alain Jaubert. Il habite, je crois, boulevard Raspail. On s’apercevait rue Daguerre. J’espère qu’il va bien. Rangé la maison. Pris le train dans l’après-midi à Granville (bondé). Je suis arrivé un peu passé l’heure pour faire des courses. J’ai juste acheté deux phở chez le traiteur asiatique. Amélie rentrait tard, accaparée par ses auteurs, sa rentrée. Nous n’avons pas traîné à nous coucher.

Samedi 14 septembre 2024. 10h10.

Amélie est en Corse pour Libri Mondi, les rencontres littéraires de Bastia. Elle accompagne Ivy Pochoda qu’elle a connu chez Liana Levi pour ses deux premiers titres traduits en français et dont le nouveau, Ces femmes-là, est paru chez Globe. Réalisé avec effroi que j’avais un avis de lecture à rendre pour le CNL avant demain (complètement enfoui cette histoire…) sur une biographie de Julien Gracq.

vendredi 13 septembre 2024

Vendredi 13 septembre 2024. 21h15.

Fait quelques courses. J’ai passé l’après-midi à toiletter un peu les rosiers, à pincer les rhododendrons, à enlever les ronces. M. Mitaillé, la semaine prochaine, va ramasser les feuilles, désherber (surtout), arracher la vigne vierge qui grimpe sur le toit. Après je pourrai commencer les travaux d’automne au jardin.

Jeudi 12 septembre 2024. 20h30.

J’ai envoyé à Jean le papier sur Un jour de chien. L’histoire d’une dernière chasse à courre, foutraque et désespérée.

Mercredi 11 septembre 2024. 17h10.

Franck, l’électricien (plombier aussi d’ailleurs) est venu poser le radiateur qui m’a été livré la semaine dernière. Le précédent n’en pouvait plus. Il l’avait installé il y a quinze ans maintenant, lorsqu’il a tout refait chez nous. La maison avait comme « lâché » après la mort de Maman. Elle s’était tenue, elle ne tenait plus. Les arrivées d’eau cassaient, les prises de courant grésillaient. Il a été le bon génie de nos (grands) travaux de rénovation. On s’est vus un moment, allant prendre un verre ou dîner chez l’un, chez l’autre, lorsque ses enfants étaient encore petits : Marion et Thomas, des jumeaux qui ont l’âge de Camille. C’est dire comme le temps a passé. Nicole, son épouse va bientôt prendre sa retraite. Lui, à force de travailler trop souvent à genoux, a des problèmes de ménisques. Je pense que je ne dois qu’à son amitié qu’il vienne pour des bricoles. Il en a un peu assez des chantiers. Sa passion, c’est la plongée sous-marine. Il part d’ailleurs en faire en octobre en Espagne. On organise quelque chose à mon retour ? Ça fait si longtemps…

mercredi 11 septembre 2024

Mardi 10 septembre 2024. 18h50.

Je me suis fait gentiment taper sur les doigts par Jean. Cher Xavier, pourrais-tu m'envoyer ton aparté tant désiré, un de ces jours (de chien) ? Rien à répliquer. Je n’ai pas été en retard à ce point-là depuis une éternité. Je n’arrive pas à m’y mettre. Et je ne sais vraiment pas pourquoi. Je lui dois les papiers sur Un jour de chien de Xavier Patier et sur Alors c’est bien de Clémentine Mélois. J’ai relu les livres. Repris mes notes. Allez, je les écris. Demain…

mardi 10 septembre 2024

Lundi 9 septembre 2024. 21h10.

Je peux passer ? J’ai eu la visite de ma cousine Josette. Elle était allée sur la tombe de Georgette au cimetière de Carolles. On se voit très peu bien qu’elle habite tout près d’Avranches. Elle et Jean-Claude sont venus s’installer dans la région après que Georgette, justement, avait déménagé de Roubaix au milieu des années 1980 pour venir aider ma mère. Mon père ne s’était pas remis de son attaque et il était cloué dans un fauteuil roulant. Depuis, leurs enfants, petits-enfants, ont aussi, pour une part d’entre eux, élu domicile par ici. Je ne les vois pas davantage. Ce qui me lie à Josette est affaire de souvenirs lointains. D’enfance. Encore qu’elle était déjà grande, l’aînée des trois filles de mon oncle Henri et de ma tante Marcelle. J’étais beaucoup plus proche de deux autres, Agnès et Françoise. Petit garçon, j’étais même amoureux de Françoise. Françoise est morte en mars 2018. D’Agnès, je n’ai plus de nouvelles depuis longtemps. Je lui avais écrit un petit mot au décès brutal d’Alain, son mari, en 2019. Elle n’avait pas répondu. Mes histoires de famille sont devenues des histoires de morts, des histoires de cimetière. C’est d’ailleurs parce que je venais de lui envoyer la photo de la tombe, refleurie, nettoyée, de mes grands-parents à Roubaix (depuis deux ans, je paie quelqu’un pour l’entretenir) que Josette a pensé à venir à la maison. D’un cimetière à l’autre, d’une tombe à l’autre, d’un mort à l’autre. Je lui ai raconté les funérailles de Georges. Lui ai remis quelques souvenirs de rien récupérés dans sa chambre. Nous avons parlé du passé, des moments, des visages. Fichu théâtre d’ombres. Elle va avoir quatre-vingt ans en novembre, ma cousine.

Lundi 9 septembre 2024. 15h20.

Voilà bien quinze jours que je guettais une repousse, un rien de vert, mais il faut bien que je me résolve à l’évidence : le rosier est mort. C’est un des deux Cecile Brunner que j’avais plantés, oh, il y a si longtemps, Maman était encore en vie, au pied des sapins. Les lianes avaient envahi haut les branches des douglas et faisaient tôt au printemps de grandes cascades rose pâle. Celui qui a succombé se trouve dans une étrange diagonale de dépérissement. Il y a deux ans, c’est un des halopeanum qui s’est desséché d’un coup, puis un des fusains de la haie. Là encore, je vais arracher et replanter. J’ai fini par recevoir mes rhododendrons. Ils ont bien résisté au retard de livraison. Je les ai installés au fond du jardin. Ils vont faire buisson avec ceux achetés chez Hue l’an dernier et le vieux pontique qui a marcotté un peu partout.

dimanche 8 septembre 2024

Dimanche 8 septembre 2024. 22h40.

Les averses n’ont pour ainsi dire pas cessé de la journée. À peine avons-nous pu nous échapper une demi-heure pour une promenade. Histoire de voir la mer. Journée au calme en écoutant la pluie. Je voulais reposer les cadres que nous avions décrochés lors de la venue du peintre cet été. Nous avons refait la pièce principale, l’entrée, la cuisine. Madame Leroux ayant pris sa retraite depuis déjà quelques années, nous avons confié l’affaire à un artisan de Saint-Pierre-Langers que nous avait recommandé Thierry Giffard, le menuisier. Il a fait du bon travail. Le problème, c’est que sur ces beaux murs tout neufs, je n’ose rien installer. J’ai quand même remis en place la toile de Claude Rameau, celle du pointilliste Gransart qu’Amélie m’avait offerte, le paysage de Berthellier, les deux scènes Directoire, d’après Kaemmerer, récupérées du 12 boulevard Thiers, la petite huile sur bois XIXe aux giroflées dans un vase de cuivre qui nous vient de Georgette. Mais après, j’ai peur de tout massacrer en plantant des clous. Il faut pourtant que nos portraits de famille (nos photos d’ancêtres) qui étaient dans l’entrée retrouvent leur place. Amélie a pris le train pour Paris. Il pleuvait. C’était sinistre.

Samedi 7 septembre 2024. 23h50.

M. Hervieux est venu nous livrer le bois. Deux cordes pour nous, une corde pour Marie-France, notre voisine d’en face. C’est long à ranger. Trois bonnes heures. Mais je crois que nous sommes parés pour la mauvaise saison. Nous étions si fatigués que nous avons fait la sieste. Dîner chez Brigitte et Yann. Ils nous invitaient pour l’anniversaire de leur amie Muriel que nous avions rencontrée à leur mariage, il y deux ans. Nous sommes arrivés sous des trombes d’eau.

Vendredi 6 septembre 2024. 18h00.

J’attendais aujourd’hui deux rhododendrons pontiques que j’avais commandés chez Roué, en Bretagne. En milieu d’après-midi, je recevais un message du transporteur qui me disait que son chauffeur n’avait pas pu effectuer la livraison au motif que l’accès jusqu’à la maison était trop étroit pour son camion et que je n’avais pas répondu au téléphone. Bien évidemment personne ne m’avait appelé, quant à la largeur du camion, il fallait vraiment qu’il soit gigantesque pour ne pas pouvoir s’engager dans le chemin. Tout est reporté à lundi matin, mais je crains que ce délai supplémentaire soit préjudiciable aux plantes. Je suis furieux.

Jeudi 5 septembre 2024. 23h40.

Amélie est arrivée par le train de 20h30 et quelques. Nous serons restés séparés onze jours. La belle affaire. Mais quand même. Il y avait longtemps que cela ne nous était pas arrivé. Le week-end dernier, elle était à Namur pour « L’intime festival ». Je pensais que les jours passeraient vite. A début oui, mais au tournant de la semaine, lundi soir, mardi, le manque a commencé à vraiment se faire sentir. Le temps s’allongeait, il devenait interminable. Dans l’après-midi, elle m’a envoyé le communiqué officiel du rachat des éditions Christian Bourgois par Gallimard. Les rumeurs couraient depuis un petit moment. Amélie ne montre pas d’inquiétude. N’empêche que les cartes vont être quand même un peu redistribuées. A suivre donc. Pour le dîner, j’avais préparé un tartare de bar. Et nous avons ouvert un côtes-du-rhône blanc.

mercredi 4 septembre 2024

Mercredi 4 septembre 2024. 18h15.

Dans sa dernière lettre, Cécile me parlait de Maeterlinck. Ça m’a fait plaisir. J’ai lu très tôt, avant les Souvenirs entomologiques de Fabre, sa Vie de la nature (les abeilles, les fourmis, les termites…). Elle citait aussi L’araignée de verre où il parle de l’argironète, une araignée qui vit sous l’eau protégée par une bulle, comme une sorte de cloche de plongée. Je me souvenais juste qu’il évoquait dans ce livre le jardin de son grand-père. Je suis allé souffler un peu la poussière dans mes rayonnages. L’araignée de verre précède deux autres textes que je n’avais pas lus : « Sicelides Musae », sur la Sicile et « Le royaume des morts » sur l'ancienne Égypte. J’ai posé le volume sur mon chevet. Retrouvé aussi la seule plaquette de poèmes de Maeterlinck, Serres chaudes, publiée quand il avait un peu plus de vingt-cinq ans. Je l’avais achetée chez Eppe au début des années 1980. Les paons nonchalants, les paons blancs ont fui/ Les paons blancs ont fui l’ennui du réveil ;/ Je vois les paons blancs, les paons d’aujourd’hui,/ Les paons en allés pendant mon sommeil,/ Les paons nonchalants, les paons d’aujourd’hui./ Atteindre indolents l’étang sans soleil,/ J’entends les paons blancs, les paons de l’ennui,/ Attendre indolents les temps sans soleil.

mardi 3 septembre 2024

Mardi 3 septembre 2023. 22h45.

Un peu moins de courrier en retard. J’ai passé la matinée à le rattraper comme j’ai pu. Répondu au message de Laurence surtout. Elle organise une fête l’été prochain à Nice pour la guérison de son fils. Cela fera cinq ans qu’Adam a reçu sa greffe de moelle osseuse. Passer du mot « rémission » à celui de « guérison », écrit-elle, c'est un peu comme quitter une planète pour une autre. Laurence a vécu un long cauchemar. A quatre ans, ce petit bonhomme a été admis à l’hôpital Robert-Debré le 20 mars 2020 après qu’on lui avait diagnostiqué une leucémie aiguë. Il a commencé une chimio quatre jours plus tard. Début avril, il entrait en aplasie, c’est à dire que la chimio bloquait temporairement l’activité de sa moelle osseuse et la production de ses cellules sanguines. Sans défenses donc. Il a contracté de nombreuses infections, avec des poussées de température à plus de 40°. Nous étions en mai. Antibiotiques, corticoïdes, morphine. Ça a été de longs mois d’incertitude et de souffrances. Sa moelle ne « repartait » pas. Il fallait une greffe. Sa grande sœur Gaïa, 20 ans, a fait le don de moelle le 8 juillet La greffe a eu lieu le 17. Et elle a pris. Adam est sorti de l’hôpital à la fin du mois d’août. Le printemps 2020, c’était le moment de ce confinement absurde, rigide, où l’on devait justifier le moindre déplacement. Laurence, tous les jours, était au chevet de son fils. Et tous les jours nous nous sommes écrits (par WhatsApp, comment faire autrement ?). Elle me donnait des nouvelles, je lui gribouillais des petits mots, des poèmes, je lui envoyais des photos du jardin, de la falaise, des ciels changeants. Je viens de regarder sur mon téléphone : ces conversations ont disparu. Il n'en reste rien. Comme si un khamsin avait soufflé et recouvert tout d’une mince couche de sable. Saleté de technologie. Laurence a fait un livre de son étrange et douloureuse traversée. Il s’appelle D’une aube à l’autre et est paru chez Stock en janvier 2022. Bien sûr que nous serons à Nice en juillet. D’autant plus que je n’ai jamais rencontré Adam. Il aura alors dix ans. J’ai fait place nette au bûcher, sous la pluie, pour la livraison de samedi. Profité d’une éclaircie pour aller voir la mer depuis la falaise. La chienne bondissait dans les prés mouillés, mauves et blancs de centaurées et de carottes sauvages.

lundi 2 septembre 2024

Lundi 2 septembre 2024. 22h30.

Commencé du courrier que je n’ai pas terminé. Journée de pluie, de rangements et de ménage. Pris rendez-vous avec Pascal Hervieux. Il viendra nous livrer deux cordes de bois samedi.

dimanche 1 septembre 2024

Dimanche 1er septembre 2024. 20h30.

La maison est à nouveau envahie par les anthrènes de musée (anthrenus museorum). La dernière fois remonte à plus de dix ans. Les larves de ces minuscules coléoptères dévorent les taxidermies et les collections d’insectes. Je croyais m’en être débarrassé. Ils ont dû débarquer cachés dans mes dernières acquisitions : la harle bièvre (mergus merganser) ou l’eider à duvet (somateria mollissima), les deux venant de la vente Yvan Delqué. Il va falloir tout sortir et traiter à l’insecticide. Le temps ne s’y prête pas. Il bruine ce soir et il va pleuvoir la semaine qui vient.

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